lundi 9 novembre 2015

Lara Fabian

Pour écouter c'est ici


Adagio


Non so dove trovarti
Je ne sais pas ou te trouver
Non so come cercarti
Je ne sais comment te chercher
Ma sento una voce che nel vento parla di te
Mais j'entends une voix qui dans le vent parle de toi
Quest' anima senza cuore aspetta te.
Cette âme sans cœur t'attend.


Adagio
Adagio
Le notti senza pelle
Les nuits sans joie
I sogni senza stelle
Les rêves sans étoiles
Immagini del tuo viso che passano all' improvviso
Les images de ton visage qui passent soudainement
Mi fanno sperare ancora che ti trovero
Me font encore espérer que je te trouverai.


Adagio
Adagio
Chiudo gli occhi e vedo te
Je ferme les yeux et je te vois
Trovo il cammino che mi porta via dall' agonia
Je trouve le chemin qui m'éloigne de l'agonie
Sento battere in me questa musica che
Je sens battre en moi cette musique que
Ho inventato per te
J'ai inventé pour toi
Se sai come trovarmi
Si tu sais comment me trouver
Se sai dove cercarmi
Si tu sais où me chercher
Abbracciami con la mente
Embrasse-moi avec affection
Il sole mi sembra spento
Le soleil me semble terne
Accendi il tuo nome in cielo
Tu illumines ton nom dans le ciel
Dimmi che ci sei
Dis-moi que tu y es
Quello che vorrei
Ce que je voudrais


Vivere in te
Vivre en toi
Il sole mi sembra spento
Le soleil me semble terne
Abbracciami con la mente
Embrasse-moi avec affection
Smarrita senza di te
Je suis perdue sans toi
Dimmi chi sei e ci credero
Dis-moi qui tu es et j'y croirai
Musica sei
Tu es musique

Adagio
Adagio

  Traduit par NiǎoSmeraldo



     Le saviez-vous? L'Adagio d'Albinoni, très connu du grand public, est en réalité une œuvre composée en 1945 par Remo Giazotto et éditée en 1958 à partir du fragment d'une sonate perdue d'Albinoni. Le thème de cet adagio se retrouve néanmoins dans plusieurs œuvres musicales du XVIIIe siècle (Andante moderato du concerto en ré majeur pour alto de Carl Stamitz).
  
  Contrairement à de nombreuses présentations fantaisistes de cette œuvre, il ne s’agit pas d’un adagio dont l'éditeur aurait essayé d’attribuer la paternité à T. Albinoni, pas plus d’une œuvre d’Albinoni qui aurait été reconstruite ou arrangée par R. Giazotto. Il s’agit bien, comme l’indiquait dès le début l’éditeur Ricordi lors de la première publication de la partition en 1958, d’une œuvre originale, composée par R. Giazotto lui-même, celui-ci ayant seulement utilisé pour sa composition deux idées thématiques et la basse chiffrée d’une œuvre perdue d’Albinoni. 
  
  
  Une confusion entre le compositeur de cette œuvre, R. Giazotto et son inspirateur   T. Albinoni, est encore largement entretenue aujourd’hui, notamment par les nombreux producteurs d’arrangements de cet adagio célébrissime, sans doute par intérêt commercial, le nom d’Albinoni étant bien plus vendeur et plus connu que celui de Giazotto.


Le début du thème de cet adagio a des ressemblances avec celui de l'Adagio sostenuto du premier Trio pour piano, violon et violoncelle, opus 33, de Louise Farrenc, daté de 1841.